Histoire du Vercors

 

 A l'époque de Rome et de la conquète de la Gaule, cette région était occupée par des populations appelées les Ségovellannes et les Truilates (actuel Royans), les Allobroges (au nord) et les Voconces (au sud). Les Vertacomicores (d'où vient le nom Vercors), une peuplade Voconce, étaient limités à la zone de la Haute-Vernaison, qui jusqu'à des temps récents, était seule désignée sous le nom de Vercors.

 

Après la victoire de Rome sur ces peuples, (en 123 avant JC), toute la région fut comprise dans la Provincia, puis dans la Narbonnaise, l'importante cité de Die étant élevée au rang de capitale.

Au Moyen-Age, après les nombreuses incursions des Goths, Burgondes et des Francs, luttes incessantes au coeur même du massif entre les maitres du Nord -comtes de Sassenage et de Rochechinard, dont les suzerains étaient les Dauphins de Viennois bientôt établis à Grenoble - et les évèques de Die. La partie méridionale ne reconnut totalement l'autorité des Rois-Dauphins qu'en 1456, alors que le Roi de France était devenu maitre du Dauphiné depuis 1349.

L'influence religieuse fut grande à cette époque : chartreux au Val-Ste-Marie (Bouvante), cisterciens à Léoncel et à Valcroissant (près de Die), antonins à Pont-en-Royans, ... On peut dire qu'à partir de 1350-1450, le Vercors dans son entier, fit partie du Dauphiné, pays dit d'Etat, c'est à dire qui s'administrait librement. Le jeune et futur roi Louis XI, longtemps gouverneur du Dauphiné, en fit presque une principauté indépendante.

Au XV siècle, la région fut ensanglantée par les guerres de religion, les protestants étant nombreux dans la Drôme et le Trièves. Un de leur plus fameux capitaine, Montbrun, fut capturé à Saillans. Le futur connétable, le haut-alpin Lesdiguières, parcourut la région, qui après l'apaisement des luttes religieuses, resta longtemps un des domaines des "prédicants" ou des "prophètes du désert", favorisés par les solitudes du Vercors.

 

 

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